Zurich (awp) - Roche assure vendredi n'avoir pas constaté de différence notable entre l'administration de son satralizumab contre la neuromyélite optique et un spectre de troubles associés (NMOSD) chez l'adulte et chez l'adolescent. Le laboratoire rhénan souligne dans son communiqué qu'il n'existe à ce jour aucun traitement homologué contre ces troubles.

Les nouvelles données proviennent des extensions d'études cliniques de phase III Sakurastar et Sakurasky.

Le satralizumab fait depuis octobre dernier l'objet d'examens par l'Agence européenne des médicaments (EMA) et son homologue américaine (FDA) en vue d'une homologation. La recommandation de l'EMA et la décision de la FDA sont attendues en 2020.

L'appellation neuromyélite optique couvre un spectre de maladies inflammatoires démyélinisantes du système nerveux central, s'attaquant principalement à la moelle épinière ainsi qu'aux nerfs optiques et souvent diagnostiqué à tort comme une sclérose en plaques.

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