Zurich (awp) Roche revendique lundi un succès dans ses recherches contre le pemphigus vulgaire. Une étude de phase III a démontré une supériorité de son rituximab, commercialisé de longue date en indication oncologique sous les marques Mabthera et Rituxan, par rapport au mycophénolate mofétil, avec 40% des patients traités bénéficiant d'une rémission complète et durable.

Pour le mycophénolate mofétil, 9,5% des sujets traités ont obtenu une rémission complète et durable sans le recours à des stéroïdes, pendant 16 semaines ou plus, annonce lundi la multinationale bâloise.

Le pemphigus vulgaire est une maladie auto-immune rare, potentiellement mortelle, caractérisée par des bulles intra-épidermiques et des érosions étendues sur une peau et des muqueuses apparemment saines.

L'étude se poursuit, les patients bénéficiant d'un suivi de 48 semaines après la fin ou l'interruption du traitement.

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