Le laboratoire suisse a déclaré que toutes les modalités de son offre à 114,50 dollars par action restaient inchangées. Le mois dernier, Roche avait déjà prolongé jusqu'au 2 mai son offre qui devait prendre fin le 3 avril.

"L'examen de la transaction est en cours et les parties travaillent activement avec le gouvernement pour faciliter ce processus", a déclaré Roche.

"Afin de donner au gouvernement plus de temps pour finaliser son actuel examen, Roche a choisi de retirer et de déposer de nouveau le formulaire de notification et le préavis de fusion"

Une porte-parole de Roche a déclaré que la société prévoit toujours de finaliser l'opération au premier semestre de 2019.

Roche a déclaré que jeudi, 26,1% des actions en circulation de Spark avaient été apportées à son offre. C'est moins que les 29,4% d'actions Spark qui avaient été apportées le 2 avril, avant que le laboratoire n'annonce la prolongation son offre.

Il lui faut obtenir plus de 50% des actions en circulation pour valider son projet.

Roche a précisé que les actionnaires étaient libres de déposer leurs actions ou de les retirer jusqu'à la clôture de l'offre.

Aux Etats-Unis, Spark fait face à plusieurs poursuites intentées par des actionnaires qui contestent la décision du groupe de se vendre à Roche, estimant que l'opération sous-évalue les actions du groupe et est injuste pour les actionnaires. Roche n'a pas souhaité s'exprimer sur ce dossier.

Le groupe bâlois a décidé d'acquérir Spark et son portefeuille de traitements contre la cécité, l'hémophilie et les maladies neurodégénératives, entre autres, pour faire face notamment à l'offensive de Novartis dans la thérapie génique.

L'action Roche gagnait 0,4% à la Bourse de Zurich vers 7h30 GMT.

(John Miller; Claude Chendjou pour le service français, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)

Valeurs citées dans l'article : Roche Holding Ltd., Novartis, Spark Therapeutics Inc