Montréal (awp/afp) - La Banque royale du Canada (RBC) a maintenu son bénéfice net au premier trimestre fiscal 2018, après l'impact de la réforme fiscale aux Etats-Unis, alors que son risque pour perte sur créances est resté stable.

La première banque canadienne a annoncé vendredi un bénéfice net de 3 milliards de dollars canadiens (1,92 milliard d'euros) au premier trimestre de son exercice fiscal 2018 (clos le 31 janvier), inchangé sur un an compte tenu de l'incidence de 178 millions de dollars canadiens de la réforme fiscale américaine.

Hors exceptionnels et à périmètre comparable, comme la vente lors du dernier exercice de la vente des activités américaines de Moneris, le bénéfice par action est ressorti à 2,01 dollars, soit six cents au-dessus des prévisions moyennes des analystes.

"La forte activité des clients et la solide croissance des volumes dans la plupart des secteurs ont contribué à notre bénéfice de 3 milliards de dollars pour le premier trimestre, alors que nous avons absorbé la réduction de valeur découlant de la réforme fiscale américaine", a estimé Dave McKay, PDG de la Banque Royale, dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires a atteint 10,8 milliards de dollars canadiens au premier trimestre fiscal, en hausse de 12% sur celui réalisé sur le même trimestre du précédent exercice fiscal.

Le secteur de la banque de détail a dégagé un bénéfice de 1,5 milliard de dollars canadiens, en hausse de 10% (à périmètre comparable) avec des volumes plus importants et "un élargissement des écarts de taux".

Pour la gestion de patrimoine, le bénéfice a été de 597 millions de dollars, un bond de 39% dû à la croissance des actifs et à "une baisse du taux d'imposition effectif qui reflète la réforme fiscale américaine", selon le communiqué de la RBC.

Les activités de marchés des capitaux ont dégagé un bénéfice de 748 millions de dollars, en progression de 13% sur les trois mois considérés du dernier exercice.

Les activités d'assurances ont généré entre novembre et janvier un bénéfice de 127 millions de dollars, en hausse de 5%, avec "les révisions favorables" lors du dernier exercice sur les "données sur la mortalité et les primes et de la croissance du volume de sinistres" pour les opérations à l'international.

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