En hausse de 3,68% à 2 369,50 pence, Royal Dutch Shell signe l'une des plus fortes progressions du Footsie de Londres. Le groupe anglo-néerlandais a dévoilé ce matin des résultats trimestriels supérieurs aux attentes grâce à des prix de ventes en hausse pour le pétrole, le gaz et le GNL. La solide performance de la société pétrolière conforte sa stratégie de réduction des coûts et d'intensification du retour à l'actionnaire. Au quatrième trimestre 2018, le bénéfice net a bondi de 32% à 5,688 milliards de dollars. Les analystes tablaient sur 5,39 milliards, selon Bloomberg.

Sur l'année, le bénéfice a atteint 20,98 milliards sur l'ensemble de l'année, en hausse de 36%.

Royal Dutch Shell n'avait pas engrangé autant d'argent depuis six ans, époque où le pétrole dépassait les 100 dollars le baril.

Dans un communiqué, le directeur général de la major, Ben Van Beurden, a rappelé que sa priorité restait la baisse des coûts afin de résister à la volatilité des cours et rester compétitif.

Ces propos rassurent des investisseurs qui redoutaient que la faiblesse des prix du pétrole n'obère a capacité du groupe à tenir l'ensemble de ses objectifs de production de brut, de réduction des coûts et de retour à l'actionnaire.

A cet égard, Shell affichait fin décembre un free cash flow libre destiné à financer son activité de 22 milliards de dollars, soit plus du triple qu'un an plus tôt.

Sur le seul quatrième trimestre, la production d’hydrocarbures s'est élevée à 3,79 millions de barils, contre 3,76 millions au quatrième trimestre 2017. Le ratio d'endettement s'est contracté, reculant de 25% à 20,3% à fin décembre.