La Haye (awp/afp) - Le groupe néerlandais de télécommunications KPN a annoncé mercredi avoir plus que triplé son bénéfice net au troisième trimestre grâce à la vente de centres de données, une envolée unique qui a réjoui les investisseurs.

Le bénéfice net s'est établi à 314 millions d'euros, contre 94 millions d'euros sur la même période l'an dernier, soit une hausse de 234%, a indiqué le groupe dans un communiqué.

Ce bond s'explique principalement par un profit de 171 millions d'euros résultant de la vente récente de NLDC, la division de centres de données du groupe.

Hors éléments exceptionnels, KPN enregistre un bénéfice net de 124 millions d'euros, en hausse de près de 32% en glissement annuel.

Le chiffre d'affaires a, quant à lui, été plombé en partie par une "pression continue" dans le secteur de la téléphonie mobile, s'établissant à 1,37 milliard d'euros, en baisse de 1,8%.

KPN a noté une hausse de près de 3% sur base annuelle de l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté, à 599 millions d'euros, grâce notamment à des réductions de coût.

Le groupe s'est félicité de "progrès solides" dans la simplification et la numérisation de l'entreprise, qui lui ont permis de réaliser des économies de 37 millions d'euros sur les coûts opérationnels au troisième trimestre.

Cette performance permet à KPN de continuer à prévoir un résultat opérationnel ajusté en légère hausse pour 2019 par rapport à celui de l'année dernière.

Les résultats ont été salués par les investisseurs. Coté à la Bourse d'Amsterdam, le titre KPN gagnait 3,15% à 2,95 euros vers 10H00 (08H00 GMT) au sein d'un indice AEX en baisse de 0,04%, à 582,11 points.

"Dans l'ensemble, nous avons bien progressé dans l'exécution de notre stratégie au troisième trimestre et nos résultats financiers ont été solides", a déclaré Joost Farwerck, nouveau directeur exécutif, cité dans le communiqué.

"Notre performance trimestrielle continue de refléter la combinaison d'un environnement concurrentiel continu et de l'effet de nos actions stratégiques", a ajouté le remplaçant de Maximo Ibarra, qui avait quitté ses fonctions en septembre.

M. Farwerck a été désigné après que le groupe a annoncé fin septembre qu'il renonçait à engager comme PDG l'ex n°1 de l'opérateur belge Proximus, Dominique Leroy, cible d'une enquête en Belgique pour des soupçons de délit d'initié.

afp/jh