Philips (+5% à 34,575 euros) émerge au-dessus de la mêlée au sein de l’indice néerlandais AEX après avoir dévoilé une performance opérationnelle meilleure que prévu au premier trimestre. Sur cette période, le groupe d'électronique spécialisé dans la santé et les produits "Soins personnels" (rasoirs, brosses à dents…) a généré un bénéfice net de 124 millions d’euros contre 259 millions d’euros, un an plus tôt.

Plus pertinent aux yeux des analystes, l'Ebita ajusté a progressé de 15,4% à 344 millions d'euros, soit une marge de 8,7%, en amélioration de 1,3 point. Cette dernière a dépassé le consensus de 0,3 point.

Cette progression provient principalement de l'amélioration de la marge brute (+150 points de base) et des réductions de coûts (+70 points), alors que la pression sur les prix et l'inflation continuent de peser (-220 points).

Le plus petit de ses segments, nommé Soins connectés et santé informatique, qui commercialise notamment des défibrillateurs et des systèmes de surveillance de patients à distance, s'est distingué en particulier, avec une marge d'Ebita ajusté en hausse de 180% à 5,4%.

Les revenus du groupe ont pour leur enregistré une croissance interne de 5% à 3,9 milliards d'euros, dépassant les attentes du marché : +4%.

Philips a aussi réaffirmé son objectif d'une croissance de 4% à 6% de ses ventes en comparable par an au cours des trois à quatre prochaines années. Il vise à ce terme 20 milliards d'euros de revenus. Sur cette même période, il anticipe une hausse annuelle de 100 points de base de son Ebita ajusté grâce principalement à l'amélioration de sa marge brute, qui devrait être soutenue par une consolidation de ses usines, des économies sur les achats et par l'évolution du mix d'activités.