Rubis chute de près de 7% à 47,04 euros, pénalisé par des résultats semestriels contrastés. Sur les six premiers mois de l'exercice, le spécialiste français de l'aval pétrolier (distribution, raffinage, négoce, stockage,...) a accusé un repli de 7% de son résultat net à 129 millions d'euros, affecté par des éléments exceptionnels. Les sanctions américaines à l'égard de l'Iran, annoncées en mai, l'ont contraint à s'y désengager et à dénouer des partenariats régionaux liés (Inde).

L'anticipation dans les comptes du groupe de ces désinvestissements a fait ressortir des charges au niveau des autres produits et charges opérationnels, dégageant un résultat net d'impôt négatif de 15 millions d'euros.

Le résultat opérationnel courant, en revanche, a progressé de 14% à 202 millions. Le chiffre d'affaires a, lui, augmenté de 32% (+21% à périmètre constant), soutenu par le dynamisme des activités de Rubis Energie et Support et Services (90% de la contribution globale).

C'est donc la branche Rubis Terminal (stockage de produits liquides) qui souffre cette année. L'activité a été marquée par une chute sévère des recettes du dépôt turc en raison des évolutions géopolitiques régionales, affectant directement les flux logistiques en provenance du Kurdistan irakien.

A l'exception de la Turquie, Rubis s'attend à ce que l'activité opérationnelle poursuive sa progression sur le second semestre. Le groupe continue à étudier des projets de développement, tant organiques que par acquisitions.