La compagnie aérienne à bas coûts irlandaise évolue vers une structure similaire à celle d'IAG - propriétaire entre autres de British Airways, Iberia, Vueling ou encore Aer Lingues - avec l'exploitation d'un nombre croissant de filiales, notamment les compagnies autrichienne et polonaise, Laudamotion et Ryanair Buzz, sans oublier le groupe éponyme, basé à Dublin.

Le premier transporteur européen en termes de passagers a précisé que la création de cette filiale passait par le rachat de la start-up maltaise Malta Air, dans laquelle il va transférer ses six avions actuellement basés dans le pays.

"Malta Air arborera fièrement le nom et le drapeau maltais et nous comptons développer notre flotte, nos liaisons, notre trafic et nos emplois basés à Malte au cours des trois prochaines années", déclare le directeur général de Ryanair, Michael O'Leary, cité dans un communiqué.

Ryanair entend porter sa flotte sur l'île à 10 appareils d'ici trois ans, qui voleront sous le nom de Malta Air à l'été 2020.

Plus de 50 avions basés en France, en Italie et en Allemagne seront également rattachés à la base maltaise, ce qui permettra aux équipages de payer des impôts localement plutôt qu'en Irlande où ils sont contraints de le faire en vertu des accords en vigueur, a ajouté Ryanair.

Le ministre du Tourisme maltais, Konrad Mizzi déclare dans un post publié sur Facebook lundi soir que l'opération inclura une "golden share", un mécanisme qui permet à un Etat de bloquer des décisions stratégiques.

(Chris Scicluna et Padraic Halpin; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Benoit Van Overstraeten)