Après avoir surpondéré les actions en début d’année, Candriam a réduit son exposition à un niveau neutre et cherche désormais à saisir un point d’entrée intéressant au cours du deuxième trimestre afin de s'y renforcer de nouveau. "La croissance devrait rester solide après le premier semestre 2018, mais le scénario de risque baissier a quelque peu gagné en crédibilité. (...) Parallèlement, la publication des résultats à venir présente aussi des risques haussiers", résume Nadège Dufossé, Responsable de l'allocation d'actifs chez Candriam.

Le scénario central du gestionnaire d'actifs est donc que l'environnement macroéconomique mondial reste favorable aux actifs risqués à moyen terme. En 2018, le PIB mondial devrait enregistrer une croissance supérieure à celle enregistrée en 2017, rappelle Candriam. Aussi, les niveaux d'activité attendus en 2019 devraient-ils dépasser leur potentiel dans de nombreuses régions. "Dans ce contexte, la valorisation des actions semble attrayante, notamment par rapport aux obligations", juge Nadège Dufossé.

Du côté des risques baissiers, la responsable de l'allocation d'actifs de Candriam note évidemment les tensions commerciales, les menaces géopolitiques en provenance du Moyen-Orient et la normalisation de la politique monétaire de la Fed. 

En revanche, les risques haussiers pourraient se matérialiser avec les résultats des entreprises. "Leur publication s'avère cruciale, car les révisions de bénéfice par action du S&P 500 depuis le début de l'année font état d'une hausse de 5%, alors qu'un recul de 3-4% est généralement observé à ce stade. Les risques haussiers qui pèsent sur les résultats du premier trimestre résultent d'une forte dynamique cyclique, de la hausse des cours pétroliers, de l'affaissement du dollar américain et des bénéfices de la réforme fiscale", détaille Nadège Dufossé, Responsable de l'allocation d'actifs chez Candriam.