L'affaire est entendue pour la plupart des gérants : les actions américaines, dont les cours évoluent à des niveaux records, ne pourront continuer à progresser que si les bénéfices des entreprises suivent. Ces derniers apparaissent comme les catalyseurs principaux alors que le cycle économique aux Etats-Unis est déjà bien avancé et que le marché du travail est quasiment au plein emploi. Dans ce contexte, Deutsche AM se montre plutôt confiant dans la présentation de son "graphique de la semaine" : ce dernier montre que les cours des actions progressent certes vite mais restent proches du rythme

Dans ce contexte, Deutsche AM se montre plutôt confiant dans la présentation de son Graphique de la semaine : ce dernier montre que les cours des actions progressent certes vite mais restent proches du rythme de hausse des bénéfices des entreprises.

"Il existe des périodes où les cours des actions se détachent et progressent plus rapidement que les profits des entreprises, comme ce fut le cas, par exemple, en 2000. Ces périodes, que l'ancien patron de la Fed Alan Greenspan a qualifiées "d'exubérance irrationnelle" ont tendance à se terminer dans les larmes. Aujourd'hui, les marchés actions ont également progressé à un niveau supérieur aux cours équivalents, en moyenne historique, au niveau des profits réalisés par les entreprises, mais à la marge seulement", constate Deutsche AM.

En prenant comme référence l'année 1945, les bénéfices après impôts des entreprises américaines ont progressé de 7,5% en rythme annuel, indique le gestionnaire d'actifs. Sur la même période, les actions représentées dans le graphique par l'indice S&P 500 ont progressé de 7,3%.