JPMorgan n'attend pas un rebondissement plus significatif des actions avant avril-mai
Selon lui, si les profits baissent de 20 % cette année au niveau mondial, au lieu de croître, alors le PER est encore trop élevé.
Mais pour le stratège, le problème essentiel est que la durée de la chute du marché autour des récessions est historiquement longue...
Si l'on considère la durée entre le sommet et le creux des marchés actions pour chaque cycle depuis la Seconde Guerre mondiale, elle s'élève ainsi en moyenne à 18 mois. En revanche, les marchés ont atteint cette année un sommet historique il y a un peu plus d'un mois. " Les actions pourraient rester bloquées dans un environnement de trading dégradé pendant un certain temps", prévient la banque.
JPMorgan reste donc prudent, en continuant à conseiller d'utiliser les rebonds pour s'alléger et garder une allocation défensive. Compte tenu de la chute des marchés, le terrain pourrait être en cours de préparation pour un rebondissement plus significatif, mais le stratège ne l'attend pas avant avril-mai.
Les éléments déclencheurs qui pourraient le pousser à acheter sont les suivants : Une réponse beaucoup plus agressive de la politique budgétaire, probablement des multiples supérieurs aux 2 % du PIB mondial annoncé jusqu'à présent ; une nette amélioration du flux d'informations sur le virus, qui pourrait se matérialiser lorsque les taux de contagion atteindront un pic en Europe/aux États-Unis, peut-être au cours des 3 à 5 prochaines semaines et un PER se rapprochant des 11, son niveau moyen des derniers plus bas de marché.