Le 'risk-on' est plus que jamais d'actualité, pour la seconde séance consécutive et les taux se tendent à mesure que les indices boursiers (notamment US) se rapprochent de leur sommet estival, annuel ou absolus.

Nos OAT se dégradent de 2,7Pts vers -0,17%, les Bunds d'autant vers -0,436% et plus au Sud, les Bonos se tendent de +1,6Pt à 0,300%.

Stabilité en revanche pour les BTP italiens à 1,015%.

Alors que le S&P500 n'est plus qu'à 0,3% de son record (3.077Pts contre 3.086 le 19/02) et que le Nasdaq bondit de +2% et renoue avec les 11.000Pts, les T-Bonds US se tendent de +3Pts à 0,688% (contre 0,53% il y a une semaine.
Le 'chiffre du jour' impacte peu le '10 ans' US: les prix à la consommation pour le mois de juillet sont ressortis conformes aux anticipations.
Ils ressortent en hausse de +0,6% contre un consensus de +0,3%, hors variables volatiles ('core index'), les prix progressent également de +0,6% au lieu de +0,2% attendu, soit de +1,6% en rythme annuel.

Outre Manche, les Gilts voient leur rendement grimper de +4Pts vers 0,242% alors que l'économie britannique a subi une chute colossale de -20,4% au deuxième trimestre 2020, après une contraction de 2,2% sur les trois premiers mois de l'année.
La production industrielle britannique a également dévissé de 16,9% au deuxième trimestre 2020 par rapport au premier, avec une contraction de 20,2% de la production manufacturière proprement-dite, selon l'office national de statistiques.

Ce dernier précise néanmoins que l'indice de production a augmenté de 9,3% au mois de juin par rapport à mai (+11% pour la production manufacturière), mais se montre encore inférieur de 11,6% à son niveau de février 2020.

Plus c'est pire, mieux c'est pour la bourse: le FT-100 est lui aussi en 'full risk on' avec un gain de +2,2%.
La BoE devrait réagir et se montrer beaucoup plus accommodante que jeudi dernier (politique monétaire inchangée).


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