Le surgissement de tensions géopolitiques vendredi a provoqué une onde de choc qui s'estompe nettement, comme en témoigne le retour de Wall Street à l'équilibre ce lundi, après des pertes initiales guère supérieures à -0,6%.
Le S&P500 est stable et le Nasdaq évolue dans le vert depuis 17H30, c'est assez inattendu.
Le baromètre du stress, le VIX, qui avait fusé jusque vers 16 vendredi (avant d'en terminer à 14, soit +12%), se tend de +4% vers 14,6$, ce qui ne traduit pas d'aversion majeure au 'risque'.

Et on ne trouve pas trace de la moindre aversion au risque sur les marchés obligataires puisque les T-Bonds se dégradent de 1,2% vers 1,80%.
Nos OAT enregistrent une progression totalement symbolique de +0,5Pt à 0,018% et les Bunds allemands les imitent avec -0,5Pt à -0,288%: calme plat sur les dettes 'coeur'.
L'activité dans le secteur des 'services' s'est redressée en décembre en Allemagne de 52,4 vers 52,9, les ventes de détail y ont progressé de +2,1%.

Plus au Sud, score identique sur les 'bonos' (-0,5Pt à 0,388%) mais dégradation de +1,5Pt sur les BTP italiens à 1,3600%.

Se repliant très légèrement de 52,1 en novembre à 52,0 en décembre, l'indice composite de l'activité globale de la France continue de signaler une croissance modérée du secteur privé français au cours de la dernière période d'enquête d'IHS Markit.

L'indice PMI composite IHS Markit de l'activité globale dans la zone euro affiche un niveau légèrement supérieur à son estimation flash (50,6), mais reste cependant parmi les plus bas observés depuis le premier semestre 2013.

L'Irlande a enregistré sa plus forte croissance depuis six mois, se hissant ainsi en tête de classement des pays. L'expansion a également affiché un rythme soutenu en Espagne.

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