Trump contraint de se mettre à la realpolitik, observe Fidelity
Mais tout laisse à penser que ce tweet exhalant l'adoucissant avait surtout pour objectif de redonner un peu de baume au coeur des marchés, estime la société de gestion. Car ces derniers ont vécu un mois d'octobre passablement déprimant.
Balayant d'un vent mauvais le seul exploit que le président américain pouvait revendiquer, le S&P500 et le Nasdaq ont respectivement dérapé de près de 7 % et de 9 % sur la période !
Les premiers stigmates de sa politique économique sur les résultats des entreprises ayant précipité la baisse des marchés, Donald Trump avait donc l'obligation de mettre un peu d'eau dans son vin et faire preuve de realpolitik.
Dans ce sens poursuit Fidelity, on ne peut s'empêcher de penser que les passe-droits accordés à certains pays sur l'importation du pétrole iranien est aussi une mansuétude destinée à éviter une flambée des cours pénalisante pour les entreprises américaines. Si cet adoucissement a au moins permis à Wall Street de rebondir, il est loin de lui assurer la victoire ce soir, souligne la société de gestion.