Le management évoque une "nette déviation" entre l'activité et les prévisions, à cause d'une détérioration globale des conditions économiques, particulièrement visible en Europe, en Chine et en Inde. La nette embellie sur les résultats de la zone Amériques ne suffira pas à compenser les effets adverses du bras de fer commercial engagé par les Etats-Unis avec la Chine.

En conséquence, les revenus annuels se situeront entre 1,26 et 1,3 Md€, soit entre 0 et 3% de croissance, alors que le curseur était placé entre "4 et 5%" jusqu'ici. La marge d'Ebit atteindra 6 à 6,5% au lieu des 7 à 8% promis.

"Notre marché a continué à considérablement se dégrader en août", reconnaît le CEO Alexander Geis, qui a dû serrer la vis sur les dépenses et prendre des mesures de flexibilité sur la main d'œuvre. Ce trou d'air ne remet pas en cause, promet-on chez SAF-Holland, la bonne marche du programme d'optimisation "FORWARD" en cours. Par contre, il rend les objectifs 2020 hors de portée, concède la direction, ce qui explique que l'action soit passée de 9 EUR hier à 7 EUR ce matin.

MainFirst prend acte des annonces en estimant que le consensus va devoir s'ajuster en baisse de 17% environ sur le résultat opérationnel. Le faible niveau de prises de commandes et les perspectives économiques en rendent pas l'analyste très optimiste.