"Présenté ce jour aux instances représentatives du personnel, ce projet répond à des enjeux majeurs pour finaliser l'intégration de Merial, deux ans après son acquisition, et pour demeurer compétitif dans un secteur de plus en plus contraint notamment en santé humaine", a expliqué le groupe dans un communiqué.

Au total, le projet pourrait conduire à la suppression de 327 postes (197 en santé humaine et 130 en santé animale), a précisé Boehringer. Le groupe entend parallèlement créer 32 nouveaux postes et modifier 180 contrats de travail correspondant au transfert géographique de certains délégués médicaux et de certains autres postes vers Lyon, où les fonctions support seront regroupées sur un seul site.

Au total, Boehringer Ingelheim emploie en France 2.800 personnes, dont 2.300 sont issus de la fusion avec Merial, ancienne activité de santé animale de Sanofi, en janvier 2017.

"Nous commencerons par un plan de départs volontaires et espérons limiter au maximum les départs contraints", a dit à Reuters Jean Scheftsik de Szolnok, président de Boehringer Ingelheim en France. Il n'était pas en mesure de communiquer un calendrier.

(Gilles Guillaume, avec Matthias Blamont, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)