Crédit suisse a confirmé ce matin son conseil de 'surperformance' ainsi que son objectif de cours de 62 euros sur le titre Sanofi-Aventis. Le groupe pharmaceutique a confirmé hier la finalisation de la seconde phase de la mise en place de sa co-entreprise de santé animale avec l'américain Merck.

Annoncés l'an dernier, les termes de l'accord entre les deux 'pharmas' n'ont pas été modifiés, rappellent les analystes de Crédit suisse. Bien que les branches de santé animale aient des ventes pratiquement équivalentes (de l'ordre de 8/8,5 milliards de dollars), Merial, celle de Sanofi, affiche une marge opérationnelle proche de 30%, contre un peu plus de 20% pour ISP, celle de Merck. Mais les perspectives de hausse des ventes Merial sont affaiblies par l'expiration prochaine de ses produits, dont le Frontline, alors que celles d'ISP sont plus prometteuses.

C'est ce qui explique que Sanofi versera 250 millions de dollars à Merck pour créer l'entreprise, puis un montant additionnel de 750 millions de dollars 'dans le cadre de l'accord signé le 29 juillet'.

Cette opération ne modifie pratiquement pas les prévisions de bénéfice par action de Crédit suisse, soit 6,46 euros pour 2010. Sanofi ne se traite que 8,7 fois les bénéfices estimatifs des analystes, contre une moyenne de 10,6 pour le secteur, ce qui motive le maintien de leur conseil de 'surperformance'.


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