"Il y a des offres qui ont été déposées. Il y a de bonnes offres", a déclaré à des journalistes Me Guilhem Bremond, à la sortie de l’audience.

Une source proche du dossier a confirmé les informations selon lesquelles deux offres globales ont été déposées, émanant du britannique British Steel et de l’Italien Calvi Networks, ainsi qu’une offre partielle d’un fonds d’investissement associé à Franck Supplisson, ancien repreneur et président d’Ascometal, maison mère d’Ascoval.

L’audience du 24 avril prochain devrait être décisive, estime Bruno Kopczynski, porte-parole de l’intersyndicale.

"Il n’y aura pas de report. Ce sera une audience finale. C’est aujourd’hui très difficile humainement et psychologiquement", a-t-il dit, alors que la procédure de redressement judiciaire est ouverte depuis novembre 2017.

La chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg avait annulé le 27 février le plan de reprise de l’aciérie Ascoval par la société Altifort, qui n’est pas parvenu à réunir les 35 millions d’euros de fonds qu’il devait apporter au sein d’un plan de financement global de 152 millions d’euros.

Coentreprise d'Ascometal (60%) et de Vallourec(40%), Ascoval, qui emploie 281 salariés, avait été exclue début 2018 du périmètre d'Ascometal lorsque le groupe, en dépôt de bilan, avait été repris par le groupe suisse Schmolz + Bickenbach.

(Gilbert Reilhac, édité par Yves Clarisse)

Valeurs citées dans l'article : Vallourec, Schmolz&Bickenbach AG