Schneider Electric a relevé ses objectifs 2019 dans le sillage d'un premier semestre supérieur aux attentes. Le spécialiste des équipements électriques basse et moyenne tension a profité du dynamisme de son activité Gestion de l’énergie sur la période, soutenue par les tendances long termes d’électrification, d’efficacité énergétique, de numérisation et de développement durable. A la Bourse de Paris, les investisseurs sont conquis. Le titre bondit de 3,04% à 79,90 euros et prend la tête de l’indice CAC 40.

Sur les six premiers mois de l'année, Schneider Electric a affiché un résultat net ajusté de 1,255 milliard, en croissance de 10%. Pour sa part, l'Ebitda ajusté a atteint 1,960 milliard d'euros, en hausse de 10,8%. Quant au chiffre d'affaires, il s'établit à 13,20 milliards, en progression de 7,2%. La croissance organique ressort à 5,4%.

Dans le détail, c'est la division Gestion de l'énergie qui réalise l'essentielle de la performance avec une croissance organique de 7%. En effet, après une hausse de 7,1% au premier trimestre, l'activité enregistre une progression de 6,9% au deuxième trimestre, contre 5,9% attendu.

En parallèle, l'activité Automatisation Industrielle enregistre un repli de 1,1% sur les trois derniers mois. 

" Le ralentissement de l'Automatisation Industrielle a été principalement le résultat d'une forte concurrence, d'une certaine mollesse dans certains secteurs et d'un ralentissement de l'activité au Mexique ", souligne UBS qui reste à l'Achat et maintient son objectif de cours de 83 euros. 

Au final, ce ralentissement n'aura pas empêché Schneider Electric de relever ses objectifs pour 2019. Le groupe vise ainsi une croissance organique de l'Ebitda ajusté comprise entre +6 et +8 %, contre de +4 à +7 % initialement annoncé.

"Cette performance découlerait de la croissance organique du chiffre d'affaires combinée à l'amélioration de la marge", précise le groupe.

?Ainsi, il vise une croissance organique de son chiffre d'affaires en 2019 comprise entre +4 % et +5 %, contre +3 % à +5 % visée initialement. Par ailleurs, il prévoit l'amélioration organique de la marge d'Ebitda ajusté dans la moitié supérieure de la fourchette comprise entre +20 et +50 points de base. ?