Schneider Electric grimpe de 4,11% à 78,04 euros sur la place de Paris et signe la plus forte hausse du CAC 40, dans le sillage d’un solide premier trimestre 2019. Le chiffre d’affaires de l’équipementier électrique a atteint 6,307 milliards d’euros, en progression de 8,7%. Quant à la croissance organique, elle ressort à +5,9%. Celle-ci est sensiblement supérieure au consensus de +2,8%. Une dynamique positive saluée par les investisseurs.

Dans le détail, c'est la division Gestion de l'énergie qui réalise l'essentielle de la surperformance avec une croissance organique de +7,1%.

En parallèle, la division Automatisation industriel ralentit mais progresse tout de même de 2,3%. Et pour cause ; l'activité enregistre une forte croissance sur les marchés des industries de procédés continus & hybrides alors que le marché des industries manufacturières ralentit dans certaines économies, selon le groupe.

Quoi qu'il en soit, les deux divisions ont battu le consensus sur la période. En effet, une hausse de 3,4% était attendue pour la division Gestion de l'énergie et une progression de 0,7% pour l'Automatisation industriel.

Dans ce contexte, le groupe a affiché sa confiance pour l'année en cours et  a réaffirmé ses objectifs 2019.

" Nous continuons à progresser dans la mise en œuvre de nos initiatives stratégiques centrées sur plus de produits, plus de logiciels, plus de services et de meilleurs systèmes, et sur le développement des ventes croisées dans nos marchés", a commenté Jean-Pascal Tricoire, Président-Directeur général.

 Schneider Electric vise une croissance organique de l'Ebita ajusté comprise entre +4 et +7% cette année.

"Cette performance découlerait de la croissance organique du chiffre d'affaires combinée à l'amélioration de la marge", précise l'équipementier. 

Ainsi, le groupe anticipe une croissance organique de son chiffre d'affaires comprise entre 3 et 5 %, et une hausse organique de sa marge d'Ebita ajusté comprise entre +20 et +50 points de base.