Scor a été informé que le fonds activiste CIAM, domicilié au Luxembourg, a déposé un projet de résolution visant la révocation de Denis Kessler en tant qu’administrateur et appelé à voter contre le renouvellement de Augustin de Romanet en tant qu'administrateur de Scor et contre l'approbation de la rémunération de Denis Kessler. Le groupe regrette " vivement " que CIAM ait rendu public son projet de résolution et son appel au vote et suscité des articles de presse sur ce sujet avant même toute discussion avec Scor, sans lui donner la possibilité d’un échange contradictoire.
" Et ce d'autant plus, qu'à l'appui de son projet de résolution et de son appel au vote, CIAM met, une nouvelle fois, en avant des affirmations gravement infondées, erronées et trompeuses dans le but de déstabiliser Scor. A cet égard, Scor rappelle avoir déjà par le passé, et à de multiples reprises, dénoncé fermement les affirmations et les agissements du fonds activiste CIAM ", a ajouté le réassureur.
Lors de sa réunion de ce jour, le Conseil d'administration de Scor a décidé, à l'unanimité, de réaffirmer son total soutien à Denis Kessler et Augustin de Romanet et, en conséquence, de recommander à ses actionnaires de SCOR de voter contre le projet de résolution déposé par CIAM
Il leur recommande de voter en faveur des projets de résolution soumis par le Conseil d'administration de Scor, dont notamment le renouvellement de Augustin de Romanet en tant qu'administrateur de Scor et l'approbation de la rémunération de Denis Kessler.
Le Conseil a également pris acte de ce que la révocation de Denis Kessler en tant qu'administrateur emporterait également automatiquement la fin de son mandat de Directeur général, avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer sur la stabilité du groupe et de son management.
Scor a répondu à CIAM sur plusieurs points, notamment s'agissant de la gouvernance. Il rappelle que son modèle de gouvernance avec unicité des fonctions de Président du Conseil d'administration et de Directeur général est tout à fait conforme aux bonnes pratiques de gouvernance décrites dans le code AFEP-MEDEF, que Scor " respecte scrupuleusement ". Il ajoute que son taux d'administrateurs indépendants au sein du Conseil d'administration est très élevé : 81,8 %.
Concernant la rémunération de Denis Kessler, le réassureur souligne qu'elle est parfaitement transparente et a été approuvée ex-ante et ex-post par les actionnaires du groupe lors de l'Assemblée générale qui s'est tenue le 26 avril 2018 avec, respectivement, 87,92% et 78,79% de votes favorables.
" Contrairement à ce que prétend CIAM, le Conseil d'administration de Scor a fait preuve de la plus grande diligence et a examiné en détail l'ensemble des termes et conditions du projet non sollicité de Covéa ", indique le groupe dans son communiqué.
Scor a enfin rappelé l'importance du renouvellement du mandat de Augustin de Romanet. Il rappelle sa participation significative à la vie de la société dans le cadre de ses fonctions d'administrateur référent, de Président du Comité des rémunérations et des nominations, de Président du comité de gestion de crise et enfin de membre du comité stratégique et du comité de responsabilité sociale, sociétale et de développement durable.
Scor SE est le 1er réassureur français. Les primes émises brutes par activité se répartissent comme suit :
- réassurance vie et santé (51,2%) ;
- réassurance non vie (48,8%) : réassurances dommages (couverture des dommages aux biens industriels et commerciaux, aux véhicules, aux navires, aux marchandises stockées ou transportées, couverture des pertes causées par des incendies, et couverture de responsabilité civile) et de spécialités (couverture des risques dans les domaines de l'agriculture, de l'aviation, de la construction et de crédit-caution).
La répartition géographique des primes émises brutes est la suivante : France (17%), Europe (44,7%), Extrême Orient (18,8%), Amérique du Nord (7,4%), Amérique du Sud (2,2%), Afrique (0,7%) et autres (9,2%).