Les actionnaires du réassureur français avaient alors rejeté une résolution du fonds activiste Ciam demandant la révocation du mandat d'administrateur du PDG, mais n'avaient approuvé sa rémunération pour 2018 et 2019 qu'à une très courte majorité.

Les deux résolutions portant sur la rémunération du PDG de Scor ont en effet été approuvées à seulement 54% environ des votes exprimés.

Scor dément avoir reçu une demande de Ciam de recomptage des votes, disant avoir a pris lui-même l'initiative de faire procéder à une vérification des résultats de ces résolutions.

"Scor regrette que le fonds activiste Ciam continue à mettre en doute l'intégrité du groupe Scor", souligne le groupe dans un communiqué.

Denis Kessler, à la tête de Scor depuis 2002, a perçu en 2018 une rémunération brute de 2,45 millions d'euros et des actions et options de souscription valorisées 4,06 millions d'euros, selon le document de référence publié par le groupe.

(Cyril Altmeyer, édité par Benoît Van Overstraeten)