Sequana a enregistré au premier semestre une perte nette, part du groupe, de 71,4 millions d’euros contre un bénéfice net de 2,5 millions d’euros, un an plus tôt. Le groupe papetier a enregistré des charges non récurrentes nettes de 78 millions d’euros, incluant principalement 56 millions d’euros de dépréciation du goodwill historique de Sequana sur Antalis (sans impact sur la trésorerie du groupe) ainsi que 17 millions de coûts de restructuration et de refinancement d’Antalis.
Le résultat des activités abandonnées chez Arjowiggins est une perte nette de 13 millions d'euros, incluant la moins-value de cession de l'activité Billets et la contribution nette des divisions Graphique et Papiers de création sur le 1er semestre 2018.
L'Ebitda a, lui, reculé de 15,1% à 32,7 millions d'euros, ce qui représente une marge de 2,7%, en repli de 0,4 point.
Les revenus ont reculé de 2,2% à 1,197 milliard d'euros. Il a baissé de 0,7% à taux de change constants.
L'endettement financier net s'établit à 410 millions d'euros (340 millions d'euros au 30 juin 2017). La hausse de la dette nette de 70 millions d'euros par rapport au 30 juin 2017 s'explique principalement par l'augmentation des besoins en fonds de roulement et en particulier du niveau des stocks.
Sequana est un acteur majeur papetier organisé autour de 2 pôles d'activités :
- distribution professionnelle de papiers, d'emballages industriels et de supports de communication visuelle (85,8% du CA ; Antalis) : papiers d'impression et de bureau, enveloppes, produits de conditionnement et de stockage, plaques, films, affiches, etc. ;
- fabrication de papiers techniques et de création (14,2% ; Arjowiggins) : papiers couchés, papiers recyclés, papiers fins haut de gamme, etc. A fin 2017, le groupe dispose de 11 sites de production dans le monde.
La répartition géographique du CA est la suivante : France (12,7%), Royaume Uni (23%), Europe (44,6%), Etats-Unis (2%) et autres (17,7%).