L’action SES est sous pression, comme l’ensemble du marché, perdant 2,05% à 6,10 euros. Pour tenir compte des effets du Covid-19, l’opérateur de satellites a mis à jour ses perspectives 2020 et vise un Ebitda ajusté de 1,12 à 1,16 milliard d'euros, dont 40 à 60 millions de coûts de mesures "exceptionnelles" destinées à limiter l'impact de la pandémie. Les revenus du groupe sont anticipés entre 1,86 et 1,9 milliard d'euros, dont de 1,09 à 1,11 milliard pour la Vidéo.

SES visait auparavant un Ebitda compris entre 1,15 et 1,21 milliard d'euros et des revenus entre 1,92 et 2 milliards, dont de 1,11 à 1,15 milliard pour la Vidéo.

Sur les six premiers mois de 2020, SES a vu son résultat net chuter de 48,9% à 86,4 millions d'euros. L'Ebitda ajusté ressort à 582 millions d'euros, en repli de 1,5%, soit une marge de 61,4% (-0,6 point). Le chiffre d'affaires a, lui, diminué de 1,5% à 947,5 millions, dont 559,3 millions (-8.0% changes constants) pour l'activité Video et 379,4 millions (+7,1% à changes constants) pour l'activité Network.

Au 30 juin, le spécialiste des équipements satellites avait un carnet de commande de 5,9 milliards d'euros et un ratio d'endettement de 3,3, conforme à sa notation investment grade.

Steve Collar, PDG de SES, a déclaré : "L'entreprise a enregistré de bonnes performances au cours du premier semestre, en réalisant un chiffre d'affaires solide dans des conditions commerciales difficiles, tandis que les bénéfices des mesures d'économie proactives que nous avons prises au début de la propagation du covid-19 sont également visibles dans nos résultats du premier semestre."

Le groupe a réalisé environ 13,6 millions d'euros de dépenses opérationnelles supplémentaires, et sa dette nette est de 3,4 milliards d'euros, en baisse de 6% par rapport à l'an dernier.