Zurich (awp) - SHL Telemedicine a reçu de Cai Mengke un démenti formel aux accusations de collusion avec d'autres actionnaires, qui ont entraîné l'annulation de ses droits de vote lors de la dernière assemblée générale ordinaire du spécialiste du suivi médical à distance. L'investisseur chinoise dément également être une actionnaire de référence de la société israélienne, cotée sur SIX, selon la transcription fournie jeudi par cette dernière.

L'assemblée générale ordinaire de jeudi dernier à Tel Aviv n'avait pas permis de parvenir à composer intégralement l'organe de surveillance. Les deux fauteuils dévolus à des candidats indépendants demeurent vacants.

Aucun des candidats indépendants n'avait en effet été retenu, en raison de l'annulation des votes de Cai Mengke et de Himalaya Assets Management. SHL Telemedicine considérait que ces actionnaires de référence agissaient de concert et ne remplissaient ainsi pas les conditions - selon la législation israélienne - pour avoir droit au chapitre concernant l'unique dossier de candidature ayant franchi le premier écueil de la majorité.

Quatre noms étaient en lice pour ces deux mandats de trois ans: Yehoshua Abramovich, Devorah Kimhi, Gil Sharon et Xuequan Qian

Les relevés les plus récents disponibles sur le site de SIX Exchange Regulation indiquent que l'investisseuse et co-fondatrice du producteur chinois de dispositifs médicaux Zhuhai Hokai Medical Instruments, Cai Mengke, a acquis en août 2016 via le fonds hongkongais GF International Investments 30% du capital-actions de SHL Telemedicine.

Le fonds Himalaya Assets Management, hongkongais également et domicilié aux Îles Caïmans, a pour sa part graduellement augmenté sa participation l'an dernier, passant de 3,4% à 16,1%.

Une nouvelle réunion extraordinaire devra donc être convoquée pour désigner les deux superviseurs externes requis par la loi sur les sociétés israéliennes cotées. La date de cette réunion reste encore à fixer.

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