Lundi, des sources proches du dossier ont dit que les deux groupes proposaient de vendre l'une de leurs technologies de train à grande vitesse afin de répondre aux inquiétudes des autorités européennes en matière de concurrence et d'obtenir le feu vert à leur projet de créer un champion franco-allemand du ferroviaire capable de concurrencer le groupe public chinois CRRC et le canadien Bombardier.

La Commission a invité les concurrents et les clients des deux groupes à faire part cette semaine de leurs commentaires. Des réactions négatives pourraient l'inciter à exiger davantage de concessions de la part de Siemens et d'Alstom avant de rendre sa décision, au plus tard le 18 février 2019.

L'exécutif communautaire avait annoncé en octobre avoir envoyé une liste de griefs concernant ce projet d'alliance.

(Foo Yun Chee, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Dominique Rodriguez)

Valeurs citées dans l'article : Alstom, Siemens, Bombardier, Inc., CRRC Corp Ltd