Lorsque l’on cherche à investir en bourse et faire fructifier son capital sereinement, le seul secret pour gagner est de se positionner sur des sociétés en croissance, qui gagnent de l’argent et n’ont pas de problème de dettes. Idéalement, il ne faut pas payer trop cher son investissement mais dans la plupart des cas, le timing importe peu. En effet, lorsque la société répond à ces critères, le temps joue pour nous. Le business de l'entreprise dont on est actionnaire se développe,  elle gagne de plus en plus d’argent.

Ceci est d’autant plus vrai que la plupart du temps, ce qui marche, marche encore plus, et inversement.

Lorsque l’on cherche en Europe des sociétés saines et en forte croissance, un pays se détache nettement du lot. Ce n’est pas l’Allemagne mais le Royaume-Uni. Sur les 4605 sociétés européennes que nous suivons, seules une vingtaine correspondent actuellement à nos critères d’investissements. Parmi ces sociétés, 75% sont anglaises.


Ce phénomène que nous observons depuis plusieurs mois s’accentue et les raisons sont nombreuses. Tout d’abord, le marché anglais comprend quatre fois plus de sociétés que le marché parisien. De plus, le Royaume-Uni est fondamentalement tourné vers le monde et attire les entrepreneurs les plus ambitieux et talentueux de toute l’Europe. L’initiative « Business is great », lancée par le gouvernement anglais afin de promouvoir le développement de l'esprit d'entreprise, n’est qu’une illustration parmi tant d’autres de cette manière de penser si différente de la notre.
 
Et maintenant, une question sans obligation d’achat. A votre avis vaut-il mieux être actionnaire de :
 
Réponse A - Easyjet
Réponse B - Air France




Si votre réponse est « Easyjet » et que vous gérez un PEA, vous avez gagné. C'est la bonne réponse ! D'ailleurs, François Hollande ne s'y trompe pas, lui même vous encourage à investir au Royaume-Uni en vous exonérant de la taxe sur les transactions financières (0.2%), cette dernière étant exclusivement réservée à nos sociétés françaises. Mieux encore, et ce que la plupart d'entre vous ignorent, les sociétés anglaises sont éligibles à votre PEA, dernier havre de paix en termes de fiscalité. Tout est manisfestement fait pour vous inciter à quitter la France, dans votre intérêt.

Si votre réponse est « Air France » car compte tenu de son niveau de valorisation, de sa nouvelle stratégie, du denier article que vous avez lu dans LesEchos... et patati et patata… Nous vous souhaitons bien du courage.
 
Sur 10 comparaisons de ce type et sur la durée, être actionnaire de Easyjet rapportera toujours plus qu’être actionnaire d'Air France.
 
De notre coté, nous avons choisi depuis longtemps. Notre portefeuille PEA compte désormais 30% de valeurs anglaises et cette pondération va continuer à augmenter.
 
Attention toutefois, il y a une seule chose importante à connaître lorsque l’on veut investir au Royaume-Uni car comme nos amis les anglais ne font rien comme les autres, leurs sociétés cotent en bourse en « cents » de Livres. Chez eux, Vivendi ne coterait pas 16.22 euros mais 1622 cents d’euros. Pour connaître le montant à investir, vous devez donc convertir vos euros en livres et multiplier ensuite ce montant par 100 avant de le diviser par le cours de l’action concernée. 10000 euros valent aujourd’hui 8589 livres et donc 858 900 cents de livres, ce qui permettrait d’acheter actuellement 645 actions Easyjet.

Dans votre intérêt, ouvrez vous à l'international, l'herbe est plus verte ailleurs.