Peu mieux faire. Même si la réouverture progressive en Europe et aux USA a permis de mettre un coup de frein à la contraction de l'activité, le ralentissement reste bien présent. Les PMI flash publiés hier par Markit sont ainsi tous ressortis sous 50, avec une industrie des services toujours en queue de peloton.

Source : Markit

Le chômage ralentit, mais continue sa course. Le Department of Labor a publié hier les statistiques concernant les nouvelles inscriptions au chômage américain. Même si ces dernières étaient en baisse par rapport à la semaine précédente, elles n'en restaient pas moins élevées, à 2,438 millions d'inscriptions. Au total, ce sont 38,6 millions d'Américains qui ont perdu leur emploi depuis le début de l'épidémie.

Nouveaux mouvements sur les taux. Hier, la banque centrale d'Afrique du Sud a décidé de réduire ses taux de 50 points de base. Elle a rappelé que les outils employés par les banques centrales des pays développés avaient permis de normaliser les marchés financiers, mais que les pays émergents ne disposaient pas d'un tel arsenal, laissant planer davantage d'incertitudes. La banque centrale de Turquie a fait de même, laissant ses taux passer de 8.75% à 8.25%, mais celle du Paraguay a gardé les siens inchangés à 1,25%.

Hong-Kong redevient une zone de friction Les États-Unis sont préoccupés par les décisions de la Chine. Hier, Pékin a annoncé qu'il prévoyait la mise en place d'une loi sur la sécurité nationale à Hong-Kong afin de mettre fin aux "activités sécessionnistes et subversives" (faisant référence aux manifestations prodémocratie). Le sénateur américain Pat Toomey a qualifié cette décision de "profondément troublante". Chris Van Hollen a lui annoncé "nous imposerons des sanctions aux individus qui sont complices de la répression illégale de la Chine à Hong-Kong". Les deux sénateurs ont également déclaré avoir travaillé sur un projet de loi visant à défendre les droits de l'homme dans l'ancienne colonie britannique et à faire pression sur la Chine.