SMCP a dévoilé mercredi ses résultats au titre de son exercice 2019. Ainsi, le groupe de prêt-à-porter a enregistré l’an dernier un bénéfice net (part du groupe) de 51,6 millions d’euros (+2,8 % sur un an) et un Ebitda ajusté de 174,2 millions d’euros (+1,6%), d’où il découle une marge d’Ebitda ajusté de 15,4 % (-1, 5 point). Quant au chiffre d'affaires, il s'établit à 1,13 milliard d'euros en 2019, en hausse de 11,3%.
" En 2019, SMCP a réalisé une croissance robuste malgré des conditions de marché difficiles notamment à Hong-Kong et en région parisienne au cours du quatrième trimestre ", a commenté Daniel Lalonde, le directeur général de SMCP.
" Ce début d'année 2020 est très difficile car l'épidémie du Covid-19 impacte significativement la consommation mondiale ", a ajouté le dirigeant.
Le groupe dit avoir une " trésorerie sécurisée pour affronter la crise ".
Le chiffre d'affaires du premier trimestre est attendu en baisse d'un peu plus de 20%, en données publiées.
SMCP S.A est spécialisé dans la création et la commercialisation de vêtements de luxe et d'accessoires pour hommes et femmes. Les produits sont vendus sous les marques Sandro (48,3% du CA), Maje (38,7%), Claudie Pierlot et Fursac (13%). Le CA par activité se répartit comme suit :
- vente en magasins détenus en propre (30,8%) ;
- vente en corners de grands magasins (29,8%) ;
- vente en ligne (16,6%) ;
- vente en magasins de déstockage (12,2%) ;
- vente à des partenaires locaux (8,3%) ;
- vente en magasins affiliés (2,3%).
La fabrication des produits est assurée par des sous-traitants.
A fin 2022, la commercialisation des produits est assurée au travers d'un réseau de 1 683 points de vente dans le monde (dont 1 280 magasins détenus en propre), et via Internet.
La répartition géographique du CA est la suivante : France (34,3%), Europe-Moyen Orient-Afrique (31,3%), Asie-Pacifique (19,2%) et Amériques (15,2%).