Les actions helvétiques n’échappent au marasme boursier. L’indice recule de 8% lors de cette nouvelle séance de la peur. Le cumul baissier s’élève à plus de 20% depuis le début d’année.

Parmi les composantes, une seule action se démarque, avec une hausse de 3.3% sur cette référence temporelle. En effet, à part le chimiste suisse Lonza Group, l’ensemble des valeurs évolue dans le rouge foncé, à l’image de Crédit Suisse qui cède 32% et d’Adecco (31%). Les valeurs défensives n’échappent aux vents violents de la baisse entrainant Nestlé (-8%) ou encore Novartis (-15%) et Roche (-5%) sur des configurations très negatives.

Graphiquement, en données hebdomadaires, l’indice revient au contact des plus bas de fin 2018 à 8150 points. Trois séquences hebdomadaires ont suffi pour annihiler toute la hausse d’une année. Les cours sont donc caractérisés par une volatilité jamais atteinte (+60% sur le VIX). Dans ce contexte, il est difficile d’imaginer autre chose que de simples rebonds vite capés par un consensus vendeur très affirmé.