Société Générale (-2,53% à 43,925 euros) affiche la plus forte baisse de l’indice CAC 40 après l’annonce du départ inattendu de son Directeur général délégué, Didier Valet. Ce départ fait suite à « une différence d’appréciation dans la gestion d’un dossier juridique spécifique du groupe, antérieur à son mandat de Directeur général délégué ». Selon la presse, ce dossier juridique concernerait l’affaire de manipulation du taux Libor.

Jefferies s'attend à ce que l'action Société Générale reste sous forte pression tant qu'il n'y aura pas plus de visibilité sur le résultat des litiges auxquels la banque fait face. Les investisseurs ne savent pas en effet si les 2,4 milliards de provisions prévues à cet effet seront suffisantes.

Auparavant, l'analyste évaluait le coût des litiges à 1,7 milliard d'euros, dont 200 millions pour le Libor. Il précise que le marché s'attendait à ce que ces litiges soient résolus sans le départ de membres du management. Société Générale est traité plus durement que ses concurrentes dans la même situation, juge Jefferies.