La décision a été prise lors d'une réunion du conseil d'administration et après que certains de ses actionnaires les plus importants, la banque japonaise SoftBank en tête, aient exigé son départ.

A l'approche de l'IPO de WeWork, des investisseurs ont affiché un scepticisme croissant en raison des perspectives de rentabilité du groupe, de sa gouvernance et de la viabilité de son modèle économique.

WeWork a révolutionné la location de bureaux en proposant aux entrepreneurs des baux courts, mais son modèle, basé sur des revenus de court terme avec des emprunts de long terme, suscite des inquiétudes, notamment en cas de retournement économique, d'autant que ses pertes se creusent.

A ce stade, WeWork envisage une cotation sur l'indice Nasdaq de la Bourse de New York dans le courant du mois mais sa valorisation est désormais limitée à 10 à 12 milliards de dollars (9,1 à 10,9 milliards d'euros), une décote considérable par rapport à celle de 47 milliards estimée en janvier.

(Joshua Franklin et Anirban Sen, Nicolas Delame pour le service français)

par Joshua Franklin et Anirban Sen