Communiqué de presse Paris
Paris | 33 (0)1 53 05 53 66 | Sophie Dufresne | sophie.dufresne@sothebys.com
Le succès de la vente de la collection Jourdan-Barry conduit l'orfèvrerie française à un nouveau sommet chez Sotheby's Total: 4.1Millions ? (dont Collection Raymond et Pierre Jourdan-Barry : 3 Millions ?) -- Une rarissime pièce de Thomas Germain au-delà du demi-million d'euros -- -- 17 lots au-dessus de 50.000 ? -- Paris, 18 avril 2012- Avec plus de 4 millions ?, les deux ventes d'orfèvrerie organisées à la galerie Charpentier ont remporté un réel succès face à une salle comble. Ce résultat remarquable est l'un des plus forts de l'histoire des ventes d'orfèvrerie chez Sotheby's à Paris.
Le temps fort de la journée était la vente de la collection
Raymond et Pierre Jourdan-Barry. Cet ensemble d'environ 200
lots illustrait à leur plus haut niveau les notions
d'élégance, de rareté et de cohérence. Elaborée à un tel
niveau de qualité, cette collection exprime un sommet dans la
recherche d'un idéal de beauté, chaque pièce d'orfèvrerie
reflétant l'esprit de l'ensemble.
Selon Thierry de Lachaise, Directeur européen du département
d'Orfèvrerie chez Sotheby's : « Devant une salle comble et de
nombreux enchérisseurs au téléphone dont beaucoup
enchérissait pour la première fois, l'hommage rendu au goût
très sûr et personnel de Monsieur Pierre Jourdan-Barry et de
son père a été évident. Beaucoup de lots ont dépassé leur
estimation haute, notamment, une élégante cuillère à pot par
Edme-Pierre Balzac au style intemporel qui a été adjugée
144.750
? contre une estimation haute de 60.000 ? (lot 19)* ».
L'enchère la plus élevée a récompensé une rarissime écuelle
couverte et son présentoir dans un écrin en vermeil par
Thomas Germain datant de 1722, emportée
Agrément N° 2001 - 002 du 25 octobre 2001
Vente dirigée par Stéphanie Denizet
Elle fut suivie par celle obtenue par une terrine couverte,
sa doublure et son présentoir par Jean-Baptiste Chéret,
Paris, 1784-1785 aux armes d'une couronne ducale et du
collier du Saint-Esprit. Estimée 40.000/60.000 ?, cette
pièce, surmontée d'une prise en forme de chou-fleur reposant
sur un bouquet de céleri et navet, a été disputée jusqu'à
156.750 ? (lot 66)
La collection comprenait également des pièces aux poinçons
des différentes régions de France, berceaux d'une production
d'orfèvrerie de belle qualité aux XVIIe et XVIIIe siècles :
une aiguière, attribuée à Gérard Le Tourneur, exécutée à
Reims en
Enfin, une aiguière et bassin en argent par Jean Delane,
Bayonne, vers 1734-1735
(lettre L) a emporté la deuxième plus haute enchère de
l'après-midi à 186.750 ? (lot
175). Les poinçons du début du XIXe siècle présents sur
l'aiguière mais absents sur le bassin indiquent que cet
ensemble a été séparé dès la fin du XVIIIe siècle ; il n'a pu
être réuni que récemment par Pierre Jourdan-Barry.
Durant la matinée, la vente de divers amateurs d'orfèvrerie,
de boîtes en or et objets de vitrine avait totalisé 1.13
millions ?. Les pièces d'orfèvrerie allemande, en particulier
de Nuremberg, furent les plus convoitées de cette première
partie. Un ensemble de quatre écussons en argent et vermeil
de la corporation des fondeurs par Christoph Ritter III,
Nuremberg, 1656, a dépassé à 106.350 ? son estimation haute
de 90.000 ? (lot 117), et le cadeau de l'empereur germanique
Mattias, une grande aiguière en vermeil par Michael Müllner,
vers 1618, a été emporté à
La surprise de cette matinée est venue du prix obtenu par une coupe en argent, Venise, milieu du XVIe siècle, qui a décuplé à 82.350 ? l'estimation basse de 8.000 ? (lot 121)
* Les estimations sont hors commission acheteur
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