Zurich (awp) - Mike Fries, patron du géant des réseaux câblés Liberty Global, estime que Sunrise pourrait représenter un éventuel partenaire. Evoquant une possible fusion avec le numéro deux helvétique, le directeur général du propriétaire du zurichois UPC indique qu'il s'agit d'une "possibilité, vu le nombre réduit d'entreprises de télécommunications sur le marché".

Les propos de Mike Fries, relayés mardi par l'agence Bloomberg, viennent alimenter les rumeurs évoquant tour à tour une fusion entre UPC et son concurrent zurichois ou avec le lausannois Salt. Un scénario que de nombreux analystes jugent probable. Reste que Sunrise a récemment écarté une telle hypothèse.

En mars, Olaf Swantee, directeur général du numéro deux helvétique des télécommunications, avait indiqué à AWP "qu'aucune discussion n'était en cours avec la maison-mère d'UPC". Deux mois plus tard, Liberty Global avait cédé ses réseaux câblés en Allemagne, en Hongrie, en République tchèque et en Roumanie au géant britannique de la téléphonie mobile Vodafone pour 18,4 milliards d'euros (20,6 milliards de francs suisses).

Auparavant, Liberty Global avait déjà vendu sa filiale autrichienne, laquelle était dirigée en commun avec son unité helvétique UPC par Eric Tveter.

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