Zurich (awp) - Les entreprises actives dans les domaines de l'assurance et de la réassurance devraient tenir compte d'une vingtaine de "risques émergents" dans l'exercice de leurs activités, dont six particulièrement importants. C'est ce que révèle l'édition 2017 du rapport annuel "Sonar" publié mardi par Swiss Re.

Selon le réassureur zurichois, le plus haut potentiel de risque à court terme se trouve dans la limitation d'accès aux marchés, la fragmentation réglementaire, le retour de l'inflation et les dangers liés à l'infonuagique (cloud). A long terme, les risques les plus importants sont ceux liés à la santé (maladies infectieuses) et à l'environnement (ressources en eau).

Au chapitre des risques de moyenne envergure, on retrouve à court terme (0 à 3 ans) les épidémies provoquées par l'homme, les cyber-attaques via l'internet des objets (IoT), ainsi que des concepts plus abstraits comme "l'érosion du bon sens". Au-delà des trois ans, Swiss Re évoque les incertitudes des valeurs immobilières dans l'économie numérique ainsi que les dispositions réglementaires s'appliquant à l'intelligence artificielle.

Enfin, le réassureur juge mineures les conséquences de la pression sur le papier-monnaie ou encore les risques liés à la pratique de jeux vidéo en réseau (e-sport) et au progrès de la médecine de précision.

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