Swiss Re et ses concurrents tels qu'Hannover Re et Munich Re aident les compagnies d'assurance à absorber le coût des indemnisations des sinistres en prélevant une partie des primes de leur clientèle.

Mais une réduction du nombre de catastrophes naturelles ces derniers trimestres et une concurrence accrue de la part de sources alternatives de capital pour le secteur de l'assurance altèrent la légitimité des réassureurs et donc leur capacité à négocier leurs tarifs.

Le deuxième réassureur mondial estime qu'une croissance de la demande à long terme l'emportera sur les pressions qui s'exercent sur le secteur actuellement.

"Nous nous rendons compte qu'il y a de l'incertitude sur le marché et les difficultés sont bien là, sans aucun doute", déclare le directeur général Michel Lies dans un communiqué. "En conséquence, une gestion rigoureuse du cycle, du portefeuille et des polices restera notre principal outil de réussite à l'avenir".

Le bénéfice net a augmenté de 14% à 1,2 milliard de dollars (967 millions d'euros). Le consensus Reuters le donnait à 891 millions de dollars.

Swiss Re anticipe pour le quatrième trimestre une perte nette de moins de 200 millions de dollars après la vente de sa filiale américaine d'assurance-vie Aurora National Life Assurance Company.

(Alice Baghdjian, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Patrick Vignal)