Londres (awp/afp) - Le groupe britannique de sidérurgie British Steel, en faillite, a annoncé vendredi avoir reçu plusieurs offres de reprise.

"Il y a eu des marques d'intérêt encourageantes, venant d'un certain nombre d'acheteurs potentiels, vis-à-vis de la vente de notre entreprise", s'est réjoui Gerald Reichmann, directeur général de British Steel dans un communiqué.

"Du fait de la nature compliquée du groupe et de ses activités, l'évaluation et la clarification des offres reçues va prendre du temps", a-t-il continué, sans évoquer précisément le nombre d'offres reçues.

La période d'appel d'offres pour trouver un acheteur potentiel se terminait théoriquement lundi dernier, mais l'administrateur judiciaire officiel a fait savoir qu'il continuerait de recevoir des offres pour le moment.

Parmi les acheteurs ayant fait une offre se trouve l'entreprise publique de gestion des chemins de fer Network Rail, qui a proposé de racheter la part des activités de British Steel qui concerne la fabrication de rails.

Dans un communiqué de presse publié plus tôt cette semaine, Network Rail indique son intention de ne poursuivre son offre "uniquement en l'absence d'une offre de rachat pour la totalité des activités de l'entreprise".

British Steel, numéro deux du secteur au Royaume-Uni derrière Tata Steel, a été contraint à la faillite en mai, faute de liquidités suffisantes et après l'échec de discussions avec le gouvernement sur une nouvelle injection d'argent frais.

En attendant un sauvetage, l'activité de British Steel se poursuit et l'ensemble des quelque 4.500 employés continuent d'être payés, les pouvoirs publics s'étant portés garants.

La procédure de faillite n'inclut toutefois pas l'aciérie ex-Ascoval de Saint-Saulve en France que le groupe britannique venait tout juste de racheter.

British Steel a mis ses difficultés financières sur le compte du Brexit, dont les incertitudes plombent la demande en acier de ses clients européens.

afp/rp