Quelques jours après le tollé provoqué par les conditions de départ du président de TechnipFMC, Thierry Pilenko, avec un important bonus, la société de services pétroliers fait aujourd'hui parler d'elle plus favorablement. Dans un communiqué, le groupe révèle que les projets iEPCI (contrat intégré pour l’ingénierie, la fourniture des équipements, la construction et l’installation) remportés dépasseront probablement 25% du total de la prise de commandes Subsea en 2019. C'est une bonne nouvelle, car ces projets intégrés sont l'atout numéro un du groupe.

Ils compensent la faiblesse de la branche Subsea (sous-marin). En février dernier, le groupe a dévoilé une lourde perte nette (1,9 milliard de dollars) liée à des charges de dépréciations d'actifs. TechnipFMC a été contraint de prendre en considération la faiblesse du Subsea.

Cette division, historiquement un point fort du groupe, fournit des équipements et des services pour l'exploration et la production d'hydrocarbures en mer, un domaine dans lequel les investissements des compagnies pétrolières tardent à repartir.

Autre bonne nouvelle, le groupe a justement remporté auprès d'Eni un "grand" contrat iEPCI pour le projet Merakes, situé au large de Balikpapan, en Indonésie, à une profondeur d'eau d'environ 1 500 mètres. Chez TechnipFMC, un "grand contrat" se situe entre 500 millions de dollars et 1 milliard de dollars.

Arnaud Piéton, président des activités Subsea chez TechnipFMC, déclare : " Ce contrat témoigne de notre position de leader dans les projets iEPCI. Il illustre l'importance de la collaboration avec le client et de notre implication en amont du projet pour simplifier l'architecture des champs sous-marins et permettre ainsi des raccordements sur de longues distances et l'accélération de la mise en production, autant de facteurs importants pour Eni et l'Indonésie".