Le 25 janvier, le groupe français de médias, principal actionnaires de TIM, leur avait envoyé une plainte pour leur demander de vérifier si le conseil d'administration du groupe télécoms italien avait agi correctement. Il réclamait aussi la convocation d'une assemblée générale des actionnaires avant la fin février.

Les commissaires aux comptes de Telecom Italia ajoutent se réserver le droit de revenir sur cet avis si l'enquête ouverte après la plainte de Vivendi révélait de nouvelles informations.

Vivendi et le fonds activiste américain Elliott, deuxième actionnaire de TIM, sont en conflit depuis plus d'un an sur la gouvernance du groupe italien de téléphonie et la manière de relancer l'entreprise, engluée dans une dette de 25 milliards d'euros.

Ils s'affronteront le 29 mars, lorsque les actionnaires de TIM réunis en assemblée générale se prononceront sur la demande de Vivendi de remplacer cinq administrateurs désignés par Elliott en invoquant un "manque substantiel d'indépendance".

(Bureau de Milan; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Telecom Italia