Vivendi, actionnaire principal de TIM avec 24% du capital, a appelé en décembre au remplacement de cinq des membres du conseil d'administration, désignés par le fonds activiste américain. Le groupe français, en conflit avec Elliott sur la gouvernance de TIM, avait invoqué un "manque substantiel d'indépendance".

"Vivendi déplore les manoeuvres dilatoires des membres nommés par Elliott au Conseil d’administration de Telecom Italia (TIM) qui ont décidé de retarder jusqu’au 29 mars la tenue de l’Assemblée générale, contrairement à toutes les règles statutaires et au Code civil italien", écrit dans un communiqué la société qui a pour principal actionnaire Vincent Bolloré.

"Ces manoeuvres constituent un véritable déni de démocratie actionnariale et vont à l’encontre de toutes les règles les plus élémentaires et fondamentales de bonne gouvernance d’entreprise", accuse le groupe.

Vivendi ajoute qu'il se réserve la possibilité de demander la convocation d'une nouvelle AG cet été "si la gouvernance et les résultats financiers de l’entreprise ne s’améliorent pas de manière significative".

(Gwénaëlle Barzic, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Bolloré, Telecom Italia, Mediaset