Londres (awp/afp) - Les opérateurs télécoms britanniques Vodafone et O2 ont annoncé mercredi étendre leur partenariat dans les réseaux afin d'y inclure la 5G et renforcer leur société commune dans les antennes-relais.

Les deux groupes collaborent déjà depuis 2012 à travers une alliance qui leur permet de partager leur réseau, laquelle va comprendre désormais la technologie mobile ultra-rapide 5G, selon un communiqué commun.

Face à la concurrence de l'opérateur historique BT, Vodafone et O2, filiale de l'espagnol Telefonica, pourront de ce fait proposer cette nouvelle technologie plus rapidement, toucher davantage de clients et avec une couverture géographique plus large, le tout à moindre coût.

Le réseau 5G, dont les premiers déploiements mondiaux ont été réalisés en fin d'année dernière, doit augmenter sensiblement le débit et la vitesse des communication, en accompagnant le développement des objets connectés. La commercialisation d'offres 5G n'a toutefois pas encore débuté massivement.

Le Royaume-Uni a été l'un des premiers pays d'Europe à entamer l'attribution des fréquences 5G, Vodafone ayant décroché le lot le plus important jusqu'à présent.

L'extension du partenariat, prévue courant 2019, prévoit en outre la modernisation des réseaux de transmission afin de proposer davantage de fibre optique.

Enfin, les deux opérateurs veulent faire monter en puissance leur co-entreprise détenue à parité dans les antennes-relais et réfléchissent à "une possible monétisation" de cette société, autrement dit une cession totale ou partielle.

Lors de la présentation de ses résultats semestriels en novembre dernier, Vodafone avait indiqué avoir comme priorité la simplification de son organisation, l'investissement dans les réseaux mobiles ultra-rapides et la possible vente de ses activités dans les antennes-relais en Europe qui permettrait de réduire son énorme dette.

De son côté, O2 a connu une fin d'année difficile avec une panne massive qui avait privé en décembre pendant près de 24 heures ses clients de données mobiles en raison d'un problème chez son fournisseur suédois Ericsson.

Sa maison mère, Telefonica, qui voulait introduire en Bourse O2, a par ailleurs gelé ce projet jusqu'au Brexit, sans donner de calendrier précis.

afp/buc