Bâle (awp/ats) - Teva veut réduire la voilure en Suisse. Touché notamment par la baisse des prix aux Etats-Unis et une lourde dette, le géant israélien des médicaments génériques, propriétaire depuis 2011 du bâlois Mepha, prévoit de biffer pas moins de 60 emplois sur les 300 qu'il compte dans ses unités helvétiques.

Alors que les procédures de consultation prévues dans le cadre de la loi en cas de licenciements de masse sont en cours, il est pour l'heure impossible de fournir des détails, a indiqué à l'ats un porte-parole du groupe, confirmant une information publiée jeudi dans le journal bz Basel.

Teva a annoncé en décembre une vaste restructuration devant se solder par la suppression de 14'000 emplois dans le monde. En Suisse, Teva contrôle quatre entités, à savoir, outre Mepha Pharma, la filiale helvétique de cette dernière Mepha Suisse, Teva Pharma et Teva Pharmaceutical International (TPIG), cette dernière étant présente à Jona (SG) et Bâle.

Alors que TPIG emploie au total 106 salariés, Teva prévoit de supprimer 30 postes à Jona et 10 à Bâle. Du côté de Mepha, la coupe envisagée concerne 10% de ses quelque 190 employés. La procédure de consultation doit s'achever à mi-mars chez Mepha Suisse et un mois plus tard chez TPIG. Un plan social est prévu pour les salariés concernés.

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