Plus tôt dans la journée, deux sites d'informations financières israéliens avaient séparément rapporté que le premier fabricant mondial de génériques pourrait supprimer entre 2.000 et 6.000 postes à travers le monde, soit jusqu'à 11% de son effectif global.

Les chiffres cités par les médias sont inexacts, a déclaré la première société cotée israélienne dans un communiqué.

"Un plan efficace fait partie intégrante de la réalité des activités de Teva. Le plan inclut, entre autres choses, la fin des activités déficitaires, le regroupement de fonctions, en plus du gel des recrutements et du renouvellement naturel des employés", indique la société.

"Nous aimerions souligner que les chiffres publiés par les médias sont incorrects", ajoute-t-elle.

L'entreprise, cotée à Tel Aviv et à New York, emploie 57.000 personnes à travers le monde.

L'année 2016 a été difficile pour le groupe, avec notamment des acquisitions coûteuses et des retards de lancement de nouveaux médicaments.

Depuis le début de l'année, l'action cotée à New York accuse une baisse de 10,04% après avoir déjà plongé de 44,8% en 2016.

Teva est sans directeur général permanent depuis février après la démission d'Erez Vigodman, victime de la défiance des investisseurs vis-à-vis du groupe. Yitzhak Peterburg assure les fonctions de directeur général par intérim.

Teva a déjà supprimé une centaine de postes en Israël, selon Calcalist, l'un des sites d'informations financières mentionnés.

(Ari Rabinovitch et Steven Scheer, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)