Le contrat de rééquipement, réparation, maintenance et de formation comprend une période de service initiale de huit ans pouvant atteindre 800 millions de dollars canadiens (environ 538 millions d'euros).

Il est susceptible de représenter au total jusqu'à 5,2 milliards de dollars (environ 3,5 milliards d'euros) s'il couvre la période maximale de 35 ans, a précisé le groupe dans un communiqué.

Thales signe ainsi au Canada un contrat clé à l'image de celui passé en 1989 avec la marine australienne, qui a permis d'installer une relation durable avec l'armée australienne qui a confié l'an passé à sa filiale Naval Group (ex-DCNS) un contrat historique de 12 sous-marins évalué à 34 milliards d'euros.

En assurant le soutien en service de sous-marins, navires de défense, destroyers et frégates du Canada, Thales prend plus fermement position dans ce pays qui a annoncé en juin prévoir un bond de 73% de son budget de défense d'ici dix ans, l'une des plus fortes hausses de l'histoire récente.

Ottawa compte notamment lancer un appel d'offres pour 88 avions de combat afin de remplacer sa flotte de 77 CF-18 et cherche dans un premier temps à acquérir 18 avions, un contrat pour lequel est sur les rangs le Rafale de Dassault Aviation, premier actionnaire industriel de Thales.

Thales équipe le Rafale en radars, équipements de communication et calculateurs, soit près d'un quart de la valeur de l'avion de combat français.

L'action Thales cédait 1,67% à 93,4 euros vendredi à une heure de la clôture du marché, sous-performant l'indice CAC 40 (-0,91%). Le titre a pris 1,45% cette année, après un bond de 33% en 2016.

(Cyril Altmeyer, avec Julien Ponthus, édité par Dominique Rodriguez)

Valeurs citées dans l'article : Thales, Dassault Aviation