Thyssenkrupp (-4,10% à 14,025 euros) occupe la dernière place du Dax en raison d’un free cash flow décevant au premier trimestre de l’exercice 2018/2019. Sur cette période, le sidérurgiste allemand a enregistré un bénéfice net de 145 millions d’euros contre une perte de 93 millions d’euros, un an plus tôt en raison de la réforme fiscale américaine. Le bénéfice ajusté avant impôts et intérêts (Ebit) a, lui, baissé de près de 37% à 168 millions d'euros, en ligne avec les attentes.

Le chiffre d'affaires a, lui, augmenté de 3% à 7,9 milliards d'euros tandis que les prises de commandes ont progressé de 6% à 8,1 milliards d'euros.

Réagissant à ces résultats, UBS est déçu par le free cash flow de -2,5 milliards d'euros. Il anticipait pour sa part -1,9 milliard d'euros.

En dépit du recul de son résultat opérationnel au premier trimestre, le groupe a confirmé son objectif d'un Ebit annuel ajusté d'au moins 1 milliard d'euros pour les activités poursuivies, à comparer avec 706 million d'euros sur l'exercice précédent. Selon UBS, cet objectif est atteignable, mais il ne sera pas facile à atteindre.

Thyssenkrupp a annoncé en septembre sa scission en deux sociétés distinctes cotées. La première entité regroupera les activités industrielles et les biens d'équipement. Elle sera baptisée Thyssenkrupp Industrials. La seconde entité sera concentrée sur les activités sidérurgiques. Elle se nommera Thyssenkrupp Materials. Les deux sociétés doivent commencer leurs activités au début du prochain exercice financier, le 1er octobre 2019.