(Actualisé avec nomination de Martina Merz et cours de clôture)

BOCHUM, Allemagne, 1er février (Reuters) - Thyssenkrupp a dit vendredi que ses résultats du premier trimestre seraient en baisse mais en phase avec ses prévisions, de quoi donner un coup de pouce à son cours en Bourse avant la mise en oeuvre de son ambitieux projet de scission.

"Traditionnellement, le premier trimestre est le plus faible pour Thyssenkrupp. Mais nous sommes pleinement en phase avec nos prévisions, soit une baisse par rapport au trimestre de l'année précédente", a déclaré le président du directoire Guido Kerkhoff aux actionnaires lors de l'assemblée générale annuelle du groupe.

Le groupe a confirmé ses prévisions pour l'exercice 2018-2019 en cours, notamment un bénéfice d'exploitation des opérations poursuivies de plus d'un milliard d'euros.

Thyssenkrupp publiera ses résultats du premier trimestre le 12 février.

L'action Thyssenkrupp a terminé en hausse de 2,68% à la Bourse de Francfort, en tête de l'indice Dax 30, lui-même quasi inchangé. Le titre a perdu 30% de sa valeur depuis l'annonce du projet de scission en septembre 2018.

"Les gens sont soulagés de voir que les résultats sont en ligne avec les attentes et que la situation n'a pas empiré", a commenté un trader en faisant référence aux deux avertissements sur résultats lancés l'an dernier.

Guido Kerkhoff a été propulsé à la tête du groupe en juillet après un début d'été tumultueux marqué par les départs successifs du président du directoire et du président du conseil de surveillance, sous la pression d'actionnaires.

En septembre, le conseil de surveillance a entériné un plan de scission en deux entités cotées, l'une dédiée aux biens d'équipement (ascenseurs, équipements automobiles et l'ingénierie industrielle) et l'autre comprenant le reste des actifs, dont la construction navale et les 50% de la future coentreprise sidérurgique avec l'indien Tata.

Lors de cette assemblée générale, les actionnaires ont par ailleurs approuvé la nomination de Martina Merz à la présidence du conseil de surveillance. (Christoph Steitz, Tom Kaeckenhoff et Hakan Ersen, Dominique Rodriguez pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Tata Steel, thyssenKrupp