PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le joailler Tiffany a indiqué dans un document envoyé mardi à la Securities and Exchange Commission (SEC), qu'une autorité de régulation australienne avait été contrainte de repousser au 6 octobre la date limite d'examen du rachat du groupe américain par le français LVMH.

Dans ce document, Tiffany explique avoir obtenu l'aval des autorités de régulation dans plusieurs pays, notamment aux Etats-Unis, au Canada et en Chine.

En Australie, l'Australian Competition and Consumer Commission (ACCC) a également donné son feu vert. Le Foreign Investment Review Board (FIRB), le comité australien des investissements étrangers, a de son côté été contraint de repousser au 6 octobre la date limite de l'examen de l'opération, qui était initialement fixée au 8 avril, l'autorité ayant pris du retard en raison de la pandémie de coronavirus. Tiffany précise toutefois que le ministre australien des Finances, Josh Frydenberg, ou son délégué peut donner son feu vert avant cette date butoir. "Les parties coopèrent étroitement avec le FIRB en vue d'obtenir l'approbation dans les plus brefs délais", souligne Tiffany.

Le joailler indique aussi que plusieurs autres examens antitrust sont en cours, dans l'Union européenne, au Japon, en Corée du Sud ou encore en Russie.

Tiffany estime que son rachat par LVMH devrait être finalisé à la mi-2020, soit l'horizon précédemment communiqué par les deux groupes, sous réserve de la durée de l'examen du FIRB australien et plus largement de potentiels retards dans les procédures d'examen dus au coronavirus.

Contacté par l'agence Agefi-Dow Jones, le groupe LVMH n'était pas disponible dans l'immédiat pour un commentaire.

-Julien Marion, Agefi-Dow Jones, 01 41 27 47 94; jmarion@agefi.fr ed: VLV

Agefi-Dow Jones The financial newswire