Le conseil d'administration du conglomérat nippon a approuvé le cadre de ce règlement et espère parvenir à un accord définitif d'ici la semaine prochaine, a dit l'une d'elles.

Toshiba annoncé en septembre la signature d'un accord de cession de la filiale à un consortium emmené par Bain Capital.

Western Digital, partenaire de Toshiba dans une coentreprise de puces au Japon et candidat à l'acquisition de cette structure, conteste l'opération et a porté l'affaire en justice, estimant qu'elle ne peut se faire sans son consentement.

Selon les termes de l'accord en discussion, Western Digital laisserait faire l'opération en échange d'une extension du partenariat de coentreprise avec Toshiba. Le groupe américain pourrait ainsi investir dans une nouvelle ligne de production de mémoires flash qui devrait être lancée l'année prochaine, ont ajouté deux sources.

Un porte-parole de Toshiba a déclaré que si le groupe était ouvert à un règlement, il ne dévoilerait pas le contenu précis des discussions de son conseil d'administration. "Ce n'est pas un fait que nous sommes parvenus à un accord avec Western Digital", a-t-il dit.

Western Digital a refusé de s'exprimer.

Toshiba doit céder sa division mémoires pour couvrir les pertes liées à Westinghouse, sa filiale nucléaire américaine en dépôt de bilan.

Selon l'accord conclu avec le consortium Bain, l'industriel japonais réinvestira toutefois dans sa filiale de puces mémoire et en conservera avec son compatriote Hoya, un équipementier de puces, plus de 50%, comme le souhaite le gouvernement japonais.

(Makiko Yamazaki, avec Yoshiyasu Shida; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : HOYA CORPORATION, Toshiba Corp, Western Digital