Le conglomérat japonais en difficulté avait annoncé mercredi qu'il avait retenu un consortium emmené par la firme d'investissement américaine Bain Capital pour lui céder ses activités de puces mémoires très convoitées, mettant ainsi un terme à un neuf mois de discussions à rebondissements pour une opération destinée à assainir son bilan et lui permettre d'éviter une radiation de la Bourse de Tokyo pour deux exercices consécutifs de situation nette négative.

La signature de l'accord de cession traîne en longueur, obligeant Toshiba à se justifier auprès de ses créanciers bancaires, ont dit les sources à Reuters, le groupe nippon ayant dû solliciter l'extension de lignes de crédit d'un montant de 680 milliards de yens (5,14 milliards d'euros) arrivant à échéance le 30 septembre.

Les banques de Toshiba avaient conditionné l'extension de ces lignes de crédit à la signature d'un accord définitif.

Les détails des problèmes rencontrés avec Apple n'ont pas pu être identifiés dans l'immédiat.

Toshiba a écrit dans un communiqué envoyé à Reuters : "Si nous ne pouvons pas commenter sur les détails du déroulement de l'accord, nous avons pour objectif de signer avec l'acquéreur aussi rapidement que possible."

Apple n'a pas souhaité faire de commentaire. Des représentants de Sumitomo Mitsui Banking Corp et Mizuho Bank, les deux principales banques de Toshiba, n'ont pu être joints dans l'immédiat.

(Marc Joanny pour le service français, édité par Véronique Tison)

par Taro Fuse

Valeurs citées dans l'article : Apple, Toshiba Corp